Le ténor Olivier Trommenschlager né à Mulhouse dans une famille de musiciens est monté sur scène dès le plus jeune âge, d’abord en tant que tromboniste, puis en tant qu’imitateur sous le pseudonyme de Trommy. Après quelques années de succès qui le conduiront entre autres à la sortie d’un album et au festival d’Avignon le jour de ses 18 ans, il se dirige vers le lyrique, fasciné après avoir entendue la voix de Samuel Ramey. Il intègre alors la classe de Catherine Wohlhutter
 
Les rencontres avec Jean Luc Ballestra et Thierry Dran, le décideront à lancer sa carrière professionnelle.
 
S’illustrant dans un premier temps comme baryton, il interprète Le Passeur dans Mireille, Norton dans « La Cambiale di Matrimonio » de Rossini à Clermont Ferrand, ainsi que Brissac dans « Les Mousquetaires au Couvent » à Neuilly.
Lors de son année à l’Opéra Studio de Marseille, le CNIPAL, sous les conseils de chanteurs et chefs de renom, il fait le choix de s’attaquer à la tessiture de ténor.
 
Il est engagé immédiatement pour des seconds rôles de ténor, comme le Messagero dans Aïda, Abdallo dans Nabucco, Rabonier dans la Rondine, Gastone dans la Traviata et très vite, convainc également dans des rôles de caractères : Goro dans Madame Butterfly, Eisentein de Fledermaus, Bobêche dans Barbe Bleu, mais c’est avec Monostatos, qu’il ouvre sa carrière à l’international, en Allemagne, ou sa prestation tant vocale que scénique lui vaudra les éloges des critiques. Ce rôle l’accompagne désormais très régulièrement.
 
Parallèlement aux Opéras, il est également appelé à chanter de l’Oratorio, notamment le Requiem de Mozart, le Magnificat de Bach ainsi que le terrible Psaume Hongrois de Kodaly, nécessitant une voix longue et une vocalité sonore.
 
L’année 2015 sera l’année de grands débuts : Débuts à l’Opéra National d’Amsterdam dans le rôle de Lacouf des Mamelles de Tirésias, débuts dans Wagner avec le rôle de Froh et une invitation pour le grand concours de Bayreuth ou sa prestation est saluée du jury, débuts au Musikverein de Vienne, ou il est invité à se produire en concert, aux côtés de Jaume Arragal et Cristina Pasaroiu.
Mais c’est surtout l’année de ses débuts dans des premiers plans de ténor : le rôle-titre de Stiffelio à Munich, et Don José, dont il fait la création vietnamienne à l’Opéra de Saïgon.
 
Accumulant désormais les prises de rôle principaux, ses projets lui font aborder des rôles aussi variés que Vincent dans Mireille, Bacchus dans Ariane à Naxos et Flamand dans Capriccio de Strauss, Faust de Gounod et Hoffmann, ainsi que Don José qui l’accompagne désormais régulièrement.
          A C C U E I L                     A C T U A L I T É                   À   P R O P O S                    M U L T I M É D I A                     C O N T A C T